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Priorité
des ses actions en 2012 et 2013, l’association
Histoires d’espace s’est attachée à
réhabiliter la mémoire d’Alexandre Ananoff
(1910-1992) à
travers une série de publications et d’initiatives publiques Mise à jour du 18 février 2014 |
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« ALEXANDRE
ANANOFF, L’ASTRONAUTE MECONNU », LAUREAT DU PRIX ROBERT AUBINIERE 2013
DE L’INSTITUT Français D’HISTOIRE DE L’ESPACE
Après avoir été saluée par la critique lors de sa
sortie et nominée à deux concours littéraires fin 2013 (Prix Roberval de
l’Université de Compiègne - Catégorie Grand public et Prix du livre France
Bleu Toulouse du Festival des Etoiles et des Ailes), la biographie inédite
d’Alexandre Ananoff écrite par Pierre-François Mouriaux et Philippe
Varnoteaux se voit attribuer le Prix Robert Aubinière 2013 de l’Institut
français d’histoire de l’espace (IFHE). Créée en 2000 en hommage du premier directeur général
du CNES, cette prestigieuse récompense met en valeur chaque année des travaux
originaux en rapport avec l’histoire de l’espace et capables de faire
progresser la connaissance des activités spatiales en France et en Europe. Le
jury de sélection, présidé par Alain Gaubert, s’est réuni en janvier 2014 et
le Prix sera remis aux auteurs lors d’une cérémonie officielle qui se tiendra
au siège du CNES à Paris le 28 février prochain. |
Air & Cosmos, 14 février 2014 |
HOMMAGES A Alexandre Ananoff
l’Astronaute méconnu
Sa compagne n’avait pas survécu au crash. Les habitants de ce monde hostile n’avaient pas encore accès à l’espace. Mais Alxanaof n’était pas du genre à renoncer. Il reviendrait sur son monde punir les coupables. Durant le trajet, il avait eu le temps d’apprendre les langues terriennes. Désormais, il s’appellerait Alexandre ANANOFF ! et il enseignerait l’art des fusées aux humains… Dans la veine de
l’exposition Amazing Science, l'écrivain Claude
Ecken rend hommage à Alexandre Ananoff
en l'imaginant en extraterrestre exilé sur Terre. Réalisation
exclusive pour l’association. Amazing Stories fut le premier
magazine de science fiction américaine, proposant des
histoires dites "romances scientifiques". Buck Rogers y fit
notamment ses débuts en 1928. Publié pour la
première fois en avril 1926, ce magazine "pulp" (à faible coût et
populaire) s'arrêta définitivement en 2005. En 1985-87,
Spielberg a produit une série télévisée du même nom, en mémoire de son
père qui lisait ce magazine. |
A bord d’un simulateur Soyouz de la Cité des étoiles
près de Moscou, l'astronaute français Thomas Pesquet rend un nouvel
hommage à Alexandre Ananoff (il avait déjà fait
voler son portrait à bord de l'A300 zéro G en novembre 2012). Photo Y. P.
Kargapolov/CPK pour Histoires d'espace © CNES 2012/Sébastien
Rouquette pour Histoires d’espace |
Alexandre Ananoff en route vers les étoiles Après Lunar
Reconnaissance Orbiter en 2008, une nouvelle sonde américaine emportera avec elle
le nom du pionnier méconnu en septembre 2016 : OSIRIS-Rex. Direction
l'astéroïde 1999 RQ36 (dénommé 101955 Bennu depuis le 1er mai
2013) ! |
QUELQUES ACTIONS MARQUANTES ∙ Communication
au 63e Congrès International d’Astronautique à Naples le 1er octobre
2012 : « Alexandre Ananoff
(1910-1992): 30 years to promote astronautics before Sputnik » (IAC-12.E4.1.2). A
paraître en janvier 2014 dans la collection Acta Astronautica de l’International Astronautical Academy (IAA). ∙ Dépose d’une
plaque commémorative au Petit cimetière Montparnasse le 27 janvier 2013 ∙ Publication du livre Alexandre Ananoff, l’Astronaute méconnu (éditions Auteurs
d’Aujourd’hui) Nominé pour le Prix
Roberval 2013 de l'Université de Compiègne (catégorie Grand
Public) et le Prix du livre France Bleu Toulouse
des Etoiles et des Ailes 2013 Lauréat du Prix Robert Aubinière 2013 de l’Institut
français d’histoire de l’espace ∙ Série de
conférences sur Alexandre Ananoff,
l’Astronaute méconnu depuis le 22 mars 2013 ∙ Emission
spéciale A toi les étoiles sur idFM
Radio Enghien le 17 avril 2013
A gauche :
plaque commémorative déposée sur la tombe d’Alexandre Ananoff au Petit cimetière
Montparnasse à Paris A droite : les
auteurs livre Alexandre Ananoff,
l'Astronaute méconnu devant le 5, avenue
Mozart à Paris où vécut Alexandre Ananoff de 1938 à 1992 |
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L’article présenté
au Congrès de Naples fin 2012 a été retenu pour être
publié en janvier 2014 dans la revue Acta Astronautica de l’Académie internationale
d’astronautique (IAA) Toute l'équipe du
livre Alexandre Ananoff, l'Astronaute
méconnu réunie le 14 juin 2013 à Vincennes autour de Claude
Ananoff, le fils ainé de l'Astronaute, et quelques membres d'Histoires
d'espace. Debout, de gauche à
droite : Pierre-François Mouriaux, Claudie Haigneré, Philippe Varnoteaux
et Claude Ananoff. Assis : Charles
Dobzynski. |
Alexandre Ananoff, l’Astronaute méconnu Une biographie complète d’un pionnier de l’éduction à
l’espace par Pierre-François Mouriaux et Philippe Varnoteaux
Vingt ans après
sa disparition, voici la première biographie complète d’un pionnier oublié de
l’astronautique. Né
en Géorgie en 1910 et installé en France en 1921, Alexandre Ananoff a été,
bien avant les premiers passagers de vaisseaux spatiaux, un
« Astronaute », c’est-à-dire,
selon sa propre définition, l’un de ceux qui s’intéressent à la science des
fusées et du voyage dans l’espace :
l’astronautique. De la fin des années 20 au lancement du premier Spoutnik en
octobre 1957, il en a surtout été l’un des promoteurs majeurs. Compilant
tous les livres et les articles de presse sur le sujet et entretenant des
correspondances avec des experts du domaine à travers le monde entier,
Ananoff est devenu à son tour une référence en la matière. Enchaînant les
conférences publiques, multipliant les publications et appréhendant tous les
moyens de communication possibles de son époque, il a été le plus fervent et
le plus populaire vulgarisateur de sa discipline. Son ouvrage majeur, L’Astronautique, a été unanimement
reconnu et a amené le dessinateur Hergé à lui demander conseil pour la
préparation des aventures de Tintin sur la Lune. Créant les premiers groupements
d’amateurs et de spécialistes français puis parvenant à organiser le premier
Congrès international d’astronautique en 1950, l’infatigable animateur a
activement contribué à jeter les bases d’une fédération internationale,
toujours active aujourd’hui. Enfin, il s’est efforcé sans relâche de
convaincre les politiques et les organismes de recherche de s’intéresser aux
questions spatiales. Mais, bien souvent, il a dû faire face aux railleries,
au scepticisme ou au manque de considération, notamment en raison de son
statut d’autodidacte. A
l’aube des années 60, jugeant avoir accompli sa mission pour l’astronautique
et constatant que les nouveaux responsables du domaine avaient déjà oublié
son action, Alexandre Ananoff se tourna vers l’histoire de l’art. Avec la
même ferveur que celle qui l’anima précédemment, il devint alors un expert
mondial en tableaux et dessins du XVIIIe siècle. « Comme les biographies de toutes les grandes personnalités, cet ouvrage devrait être une source d’inspiration au-delà du cercle des passionnés d’astronautique. Il y a dans la vie d’Alexandre Ananoff beaucoup d’étoffe dont sont faits les plus beaux rêves. » Claudie Haigneré,
présidente d’Universcience Les auteurs Spécialistes de
l’histoire de la conquête spatiale, fondateurs de l’association Histoires d’espace, Pierre-François
Mouriaux et Philippe Varnoteaux se sont plongés durant plusieurs mois dans la
vie d’Alexandre Ananoff, véritable personnage de roman. Ils se sont notamment
appuyés sur l’incroyable fonds d’archives que l’Astronaute a constitué durant
trois décennies. Ils nous livrent une biographie passionnante, qui
réhabilite la mémoire d’un immense promoteur de la conquête spatiale du
milieu du XXe siècle. 228 pages, plus
de 100 illustrations – Prix : 23 € |
|
Se procurer le livre Alexandre
Ananoff, l’Astronaute méconnu de Pierre-François
Mouriaux et Philippe Varnoteaux Collection Au cœur des archives de la conquête
spatiale Editions Auteurs d’Aujourd’hui
– Mars 2013 ISBN : 979-10-90686-20-5 Commande possible
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CONFERENCES ET SEANCES DE DEDICACES
22 mars
2013 : Maison de l’environnement et du développement durable de
l’aéroport de Paris-Orly (sortie
nationale) 27 mars
2013 : Institut Universitaire du Temps Libre
(Université de Reims Champagne-Ardenne) 15 juin
2013 : Mairie du 15e arrondissement de Paris 18 octobre
2013 : Université Inter-Ages de Melun (77) www.ville-melun.fr/Culture-Loisirs/Universite-Inter-Ages/Conferences 19-20 octobre :
13e Festival Scientilivre à l’espace Diagora de Labège (31) www.deliresdencre.org/index.php?option=com_content&view=article&id=id_de_l%27article_151&Itemid=57 16-17 novembre :
4e Festival aérospatial des étoiles et des ailes à la Cité de
l’espace de Toulouse (31) www.desetoilesetdesailes.com/festival/salon-du-livre/auteurs 6 décembre
2013 : Société Astronomique de France (75) A
venir 6 mars
2014 : Pôle Simon Lefranc à Paris |
A
réécouter : l’émission spéciale « A toi
les étoiles »
Cliquez sur l’icone pour lancer le
podcast |
Ils ont particulièrement aimé le livre
« Alexandre Ananoff, l’Astronaute méconnu » :
Claudie
Haigneré, présidente d'Universcience
« Comme
les biographies de toutes les grandes personnalités, cet ouvrage devrait être
une source d’inspiration au-delà du cercle des passionnés d’astronautique.
Il
y a dans la vie d’Ananoff beaucoup d’étoffe dont sont faits les plus beaux
rêves. »
Charles
Dobzinsky, écrivain et poète
« Alexandre
Ananoff (...) aura été par la pensée, l’étude, la réflexion, un des
indispensables prospecteurs de cet espace auquel s’étaient attachés son rêve et
sa clairvoyance anticipatrice.
Apparaîtra
donc comme un acte d’équité et de réhabilitation historique la monographie que
lui consacrent Pierre-François Mouriaux et Philippe Varnoteaux. »
Jean-Pierre
Penot, ancien vulgarisateur scientifique au CNES
« Un
travail méticuleux et très documenté. »
Pierre Baland, auteur de De Spoutnik à la
Lune
« Cet Alexandre Ananoff se lit d'une traite et
est passionnant. Un ouvrage de référence d'une remarquable richesse. »
Janet
Borg, rédactrice en chef de la revue l'Astronomie
« Après
une minutieuse enquête et l’étude de centaines de documents souvent inédits,
les auteurs livrent un récit passionnant et abondamment illustré.
La
lecture est aisée, sans rupture de style et l’ensemble ressemble à un
roman ; à la façon de ceux d’Ananoff, le texte combine parfaitement la
rigueur du spécialiste avec la volonté de s’adresser à tous. »
Gilles
Dawidowicz, président de la commission Planétologie de la Société Astronomique
de France
« Un
ouvrage bien écrit, très précis, extrêmement documenté.
Un
travail conséquent... et passionnant ! »
Guillaume
Cannat, rédacteur de la La Lettre du Guide du Ciel
« Agréablement
rédigé, fourmillant de détails, de citations, de documents iconographiques, ce
livre se lit d’une traite
et,
pour celles et ceux qui, comme moi, ont eu la chance de suivre en direct les
premiers pas d’Armstrong sur la Lune, il fait vibrer une corde amortie par le
temps.
À
lire sans hésitation ! »
Gil Roy,
rédacteur en chef d'AéroBuzz
« Pierre-François
Mouriaux et Philippe Varnoteaux, des fils spirituels d’Ananoff, ont décidé de
réhabiliter la mémoire de cet autodidacte attachant en signant une première
biographie remarquablement fouillée. »
Claude
Ananoff, fils d'Alexandre
« Merci
pour cette résurrection et ce bel hommage. »
CRITIQUES PARUES DANS LA PRESSE
ILS S’ETAIENT PROMIS LA LUNE… Dix ans après la mort d’Hergé disparaissait à son
tour le scientifique à qui l’auteur de Objectif
Lune et On a marché sur la Lune
devait une bonne part de sa documentation et, par conséquent, de sa
crédibilité : Alexandre Ananoff. A l’occasion du 20e
anniversaire de la disparition de celui-ci, Pierre-François Mouriaux et
Philippe Varnoteaux ont publié en mars dernier un ouvrage biographique à
celui qu’ils nomment le « pionnier oublié de l’astronautique ». L’Astronautique est en effet le titre de l’ouvrage
qu’Alexandre Ananoff avait publié aux éditions Arthème Fayard en 1950, et qui
avait aussitôt retenu l’attention d’Hergé, lequel, depuis pas mal de temps
déjà, avait conçu le projet d’envoyer ses héros sur la Lune. In La revue des Amis de Hergé n°56, octobre
2013 |
Ananoff, les pieds sur terre, la tête dans les étoiles… Issu d’une
conférence donnée à l’occasion du 20e anniversaire de la
disparition d’Alexandre Ananoff, cet ouvrage permet de découvrir la
biographie d’un passionné d’astronautique dès la fin des années 1920. Autodidacte
et infatigable promoteur du voyage dans l’espace, ce dernier a eu une influence
importante dans l’entre-deux guerres, côtoyant les scientifiques et
chercheurs comme Hermann Oberth et Eugen Sänger ou encore Robert
Esnault-Pelterie, correspondant avec Constantin Tsiolkovski. Publiant de
nombreux écrits sur la « technique du vol cosmique » et les « voyages
interplanétaires », il atteindra une reconnaissance internationale
notamment via son ouvrage L’astronautique
(1950). Parmi ses contacts, un certain Hergé, dont la « fusée de Tintin »
(Objectif Lune, On a marché sur la Lune) doit beaucoup à Alexandre Ananoff.
Une trajectoire à redécouvrir, celle d’un « astronaute méconnu ». François Besse In Piloter n°42, septembre-octobre 2013 |
Biographie d’un vulgarisateur hors pair Vingt ans après
sa disparition, voici la première biographie d’un pionnier oublié de
l’astronautique. Né en, Géorgie en 1910 et installé en France en 1921,
Alexandre Ananoff a été l’un de ceux qui se sont intéressé à la science des
fusées et du voyage dans l’espace : l’astronautique. De la fin des
années 20 au lancement du premier Spoutnik (1957), il fut le plus fervent
vulgarisateur de la discipline. Son ouvrage majeur, L’Astronautique, a amené
le dessinateur Hergé à lui demander conseil pour la préparation des aventures
de Tintin sur la Lune. Organisateur du premier congrès international
d’astronautique en 1950, l’infatigable animateur a activement contribué à
jeter les bases d’une fédération internationale, toujours active aujourd’hui. In CNES Mag n°58, juillet 2013 www.cnes-multimedia.fr/cnesmag/interactif/index58.html
(p. 66) |
Alexandre Ananoff, l’astronaute méconnu Avant que l’homme ne
s’aventure lui-même hors de notre atmosphère, le terme
« astronaute » désignait une personne férue d’astronautique. Dans
la France d’avant-guerre et de l’immédiat après-guerre, le premier d’entre
eux était sans conteste Alexandre Ananoff. Né en Géorgie mais ayant grandi en
France, il n’a pas ménagé sa peine pour populariser cette science naissante,
multipliant communications, articles et conférences. Auteur de l’ouvrage de
référence « L’Astronautique », il fut à l’origine du 1er
Congrès international d’astronautique à Paris en 1950, qui donnera naissance
l’année suivante à la Fédération internationale d’astronautique. Les auteurs
ont pu bénéficier de l’important fonds documentaire légué par Ananoff au
musée de l’Air et de l’Espace du Bourget pour brosser un portrait attachant
de cet autodidactique distingué et rigoureux, aux prises avec le dédain de
ses contemporains. Mentor d’Albert Ducrocq, cet universaliste préféra se
tourner vers le monde des arts par rejet de la militarisation de l’espace. Stefan Barensky In Air & Cosmos, 7 juin 2013 |
BIOGRAPHIE HISTOIRE D’UN PIONNIER DE L’ESPACE LE PUBLIC Ce livre accessible
à tous s’adresse plutôt aux connaisseurs de l’astronautique. Mais les
profanes y découvriront l’itinéraire opiniâtre d’un passionné de conquête
spatiale. EN RESUME Cette biographie
académique et bien documentée raconte les efforts d’un homme pour promouvoir
l’astronautique. Alexandre Ananoff, qui a cru aux fusées avant leur
avènement, a vulgarisé cette science naissante à la Société astronomique de
France par des conférences, mais aussi par des revues et des ouvrages. Enfin,
il a organisé les premiers congrès internationaux d’astronautique, et Hergé
est venu puiser chez lui les détails de la fusée lunaire qui emmènera Tintin
sur la Lune. NOTRE AVIS Agréable à lire,
l’ouvrage met en lumière un personnage qui n’est certes pas passé à la
postérité, mais dont le parcours éclaire les débuts de l’astronautique.
Intéressant. Philippe Henarejos In Ciel & Espace, juin 2013 |
Alexandre Ananoff L’Astronaute méconnu Pierre-François
Mouriaux et Philippe Varnoteaux, que nos lecteurs retrouvent régulièrement
dans la revue, viennent de publier une biographie inédite sur un personnage
fascinant : Alexandre Ananoff, pionnier franco-russe de l’astronautique,
aujourd’hui méconnu. Né en Géorgie en
1910 et émigré en France en 1921, Ananoff découvre à l’âge de 17 ans les
écrits du savant russe Constantin Tsiolkovski, pionnier de l’astronautique
moderne, à la bibliothèque de la SAF. Dès lors, Alexandre Ananoff va devenir
un « Astronaute », c’est-à-dire un de ceux qui, « bien avant
Gagarine, ont travaillé à assoir l’astronautique ou contribué efficacement à
son essor. » Trois décennies durant, il va promouvoir sans cesse
les questions spatiales, par tous les moyens possibles : conférences,
articles, livres, associations, expositions, interviews (presse, radio,
télévision et même 45 tours)… Devenu incontournable en France
après-guerre, il publie en 1950 son œuvre majeure, L’Astronautique. Aussi complète que didactique, elle fait
rapidement l’unanimité, tant en France qu’à l’étranger (elle amènera Hergé à
prendre conseil auprès du spécialiste pour ses aventures de Tintin sur la
Lune). La même année, A. Ananoff organise le premier Congrès International
d’Astronautique à Paris. Pourtant, il se
retire des affaires spatiales quelques années plus tard, fatigué par de
nombreuses désillusions et de plus en plus accaparé par sa seconde
passion : l’art et le dessin ancien. Il devient expert dans le domaine
tandis que l’Astronaute qu’il était (comme il se qualifiait lui-même) sombre
progressivement dans l’oubli. Après une minutieuse
enquête et l’étude de centaines de documents souvent inédits, les auteurs
livrent un récit passionnant et abondamment illustré. La lecture est aisée,
sans rupture de style, et l’ensemble ressemble à un roman ; à la façon
de ceux d’Ananoff, le texte combine parfaitement la rigueur du spécialiste
avec la volonté de s’adresser à tous. Un très bel hommage à l’occasion des
20 ans de la disparition d’Alexandre Ananoff. « Un acte d’équité et
de réhabilitation historique », comme l’écrit dans son avant-propos
l’écrivain Charles Dobzynski, qui a connu l’Astronaute. Dans sa préface, la
présidente d’Universcience Claudie Haigneré considère que ce livre
« d’une grande érudition » devrait être « une source
d’inspiration au-delà du cercle des passionnés d’astronautique ». Janet Borg In L’Astronomie, mai 2013 |
ET SUR LE WEB
Alexandre
Ananoff, l'Astronaute méconnu Alexandre Ananoff fut, dès les années trente, le grand
spécialiste français de la navigation interplanétaire. Pur autodidacte
d’origine géorgienne, arrivé à Paris, en 1921, à l’âge de 11 ans, il va
rapidement se passionner pour l’astronomie après avoir découvert par hasard
en 1927 un texte du savant russe Constantin Tsiolkovski sur les fusées. Il
devient insatiable. Il réunit une documentation technique unique en son genre
pour l’époque. Il correspond avec les spécialistes du monde entier. Il publie
des articles, il donne des conférences, il organise des expositions. Il
éditera même une revue, dans les années quarante… En mars 1950, les éditions Fayard publient son livre
« l’astronautique » qui va devenir une référence. Hergé qui
travaille alors sur « on a marché sur la Lune », entre en contact
avec lui. Mais le plus extraordinaire dans la vie d’Alexandre Ananoff, c’est
qu’il a consacré sa vie à la vulgarisation de l’astronautique avant même que
l’homme n’envoie un premier engin dans l’espace. Pierre-François Mouriaux et
Philippe Varnoteaux, des fils spirituels d’Ananoff, ont décidé de réhabiliter
la mémoire de cet autodidacte attachant en signant une première biographie
remarquablement fouillée. Gil Roy In AeroBuzz
(11 septembre 2013) www.aerobuzz.fr/spip.php?breve2540 |
Alexandre
Ananoff, l'Astronaute méconnu Je l’avoue, je ne
connaissais pas Alexandre Ananoff. Mais je connais depuis de nombreuses
années, en revanche, Pierre-François Mouriaux qui, avec Philippe Varnoteaux,
a rédigé cette biographie. J’ai donc jeté un regard curieux sur le livre
qu’il m’a adressé récemment et j’ai été littéralement happé par la vie d’une
incroyable richesse de cet astronaute avant l’heure. Autodidacte français
d'origine géorgienne, emporté par sa passion de l’Espace et des voyages
« interplanétaires », il fut l’un des premiers à promouvoir
l’astronautique en France dès la seconde moitié des années 1920 et s’y
employa durant toute sa vie. Obstiné, passant souvent, dans le meilleur des
cas, pour un doux rêveur, il fut néanmoins à l’origine d’une multitude
d’actions en faveur de la conquête spatiale. Agréablement rédigé,
fourmillant de détails, de citations, de documents iconographiques, ce livre
se lit d’une traite et, pour celles et ceux qui, comme moi, ont eu la chance
de suivre en direct les premiers pas d’Armstrong sur la Lune, il fait vibrer
une corde amortie par le temps. À lire sans
hésitation ! Guillaume Cannat In La Lettre du Guide du Ciel n°76
(11 juin 2013) www.leguideduciel.net/lgdc/lgdctextes/lgdc76.php |
Alexandre Ananoff Pierre-François
Mouriaux a deux passions dans la vie : l’Espace et la BD. J’ai fait
sa connaissance en 2011, à l’occasion de la sortie de mon roman, Monsieur Gagarine, publié chez
Gallimard. Il m’avait alors invitée à figurer dans son Cosmopif qui, comme son nom l’indique, est dédié à ses deux
amours : le Cosmos et les petits Mickeys. C’est ainsi que j’ai eu
l’honneur de voir figurer mon nom sur sa guest list qui réunit des stars
-comme l’astronaute Buzz Aldrin, le cosmonaute Alexeï Leonov, Jean-Loup
Chrétien et la célèbre petite chienne Laïka- et des aficionados éclairés
parmi lesquels j'ai eu le plaisir de
retrouver de vieilles connaissances telles que Jean-Claude Mézières et
Pierre Christin, les deux papas de Valérian et Laureline, les agents du
Service Spatio-Temporel de Galaxity. Ce goût de
l’éclectisme a conduit Pierre-François Mouriaux à consacrer un ouvrage au
très méconnu Alexandre Ananoff, dont le destin a fait se rencontrer, en une
seule vie, les deux passions de son biographe. Je m'explique… Né en 1910, en
Géorgie, et émigré à Paris en 1919, Ananoff est un ovni de l’aventure
spatiale. Il n’a que 17 ans quand il attrape le virus de l'astronomie à
la lecture d'un texte du savant russe Constantin Tsiolkovski sur les fusées.
Il commence alors à réunir une documentation qui deviendra, au fil des
années, une référence. Dans le même temps, il entreprend une correspondance
avec les spécialistes du domaine dans le monde entier. Suivront des
conférences et de nombreux articles pour la presse. A ceux qui ne voient en
lui qu’un amateur, Ananoff répond, en 1950, par un livre intitulé L’Astronautique, publié chez Fayard.
Six mois plus tard, il organise, à Paris, le premier congrès mondial
d’astronautique. Que se passe-t-il
ensuite dans la vie d’Ananoff ? Pour le savoir, il faudra lire sa
biographie intitulée : Alexandre Ananoff,
l'Astronaute méconnu. Je vous dirai seulement que dans la seconde moitié
de son existence, il change étrangement de cap pour devenir expert en tableaux anciens. En 1977, au
micro de Jacques Chancel, il évoque avec une certaine mélancolie son parcours
d'autodidacte. Puis, à la façon d'une comète qui disparaît dans la nuit, il
meurt le jour de Noël 1992, oublié de tous. Je vous entends déjà
murmurer : « Et la BD dans tout ça ? » J’y viens… Quand paraît L'Astronautique, Hergé prépare son
seizième album qui sera Objectif Lune.
Lorsque le créateur des Aventures de Tintin découvre le livre d'Ananoff, il
prend aussitôt contact. Il faut dire que le dessinateur belge, qui vient de
lire le livre d'Ananoff, est particulièrement intéressé par une illustration
décrivant par le menu la cabine de pilotage d'un astronef. Hergé écrit à
Ananoff et lui propose une collaboration
racontée en détail sur le site de Tintin : « Ce dessin me sera
une précieuse source de documentation au cours du récit en images que je
compte entreprendre. Mais il montre une quantité d'appareils dont j'ignore,
je l'avoue, la raison d'être. C'est pourquoi je me suis permis de prendre un
calque et de vous l'envoyer, afin que vous ayez la gentillesse d'indiquer, en
regard de chaque numéro, le nom et la fonction de ces instruments de
bord ». Le Russe ne se fait pas prier. Pour le remercier, Hergé lui
rendra hommage par un clin d’œil décryptable des seuls initiés: il dessine un
exemplaire de L'Astronautique au
premier plan de la couverture du journal Tintin
qui paraît le 11 mai 1950. Mais dans la scène similaire de l'album Objectif Lune de 1954, on ne
retrouvera plus ce détail… Marie-Michèle
Martinet In Où est passée Zozo Delmas ?
(19 avril 2013) http://zozodalmas.blog.lemonde.fr/2013/04/19/alexandre-ananoff/ |
Alexandre Ananoff, l'Astronaute méconnu Pour les passionnés
d’espace, je recommande la lecture d’un livre qui vient de sortir et qui rend
hommage à un Français peu connu mais qui fut une des promoteurs les plus
actifs des voyages dans l’espace et de l’astronautique à partir de la fin des
années 20, bien avant Spoutnik, Gagarine ou même Hergé. Il se qualifiait
lui-même d’astronaute… « Alexandre Ananoff, l'astronaute
méconnu » : c’est le titre d’une biographie sur Alexandre Ananoff
écrite par Pierre-François Mouriaux et Philippe Varnoteaux et parue en mars
2013 aux éditions Ed2A. Dans la préface,
Claudie Haigneré, présidente d’Universcience, écrit : « Comme les
biographies de toutes les grandes personnalités, cet ouvrage devrait être une
source d'inspiration au-delà du cercle des passionnés d'astronautique. Il y a
dans la vie d'Alexandre Ananoff beaucoup d'étoffe dont sont faits les plus
beaux rêves ». Né en 1910 en
Géorgie, Alexandre Ananoff s’installe en France en 1921. Amateur
d’astronomie, la lecture des ouvrages sur les fusées du Russe Constantin
Tsiolkovski déclenche une véritable passion sur les vols spatiaux. Sa
tentative de lancer en 1946 une revue spécialisée, « L’Astronef »,
est un échec mais il devient un spécialiste autodidacte du domaine. Les fans d’espace
connaissent surtout son ouvrage « L’Astronautique » publié en 1950
dans la collection « Savoirs » des éditions Fayard sur
l'astronautique (500 pages). A l’époque, au printemps 1950, Hergé
prépare « On a marché sur la Lune ». A la recherche de
documentation technique, une illustration de « L’Astronautique »,
l’intérieur de la cabine de pilotage d’un astronef, dessiné par Jan Loup,
l’intéresse beaucoup : Ananoff répond à ses questions. Plusieurs
courriers d’Hergé sur ce sujet sont exposés au musée de l’Air et de l’Espace
du Bourget. L’illustration de couverture du journal Tintin du 22 juin 1950 [en France, 11 mai 1950 en
Belgique] fait apparaître un exemplaire de « L’Astronautique », au
premier plan en bas à droite… Un beau remerciement d’Hergé ! Spoutnik et
Gagarine n’arriveront que 7 et 11 ans plus tard… Une autre initiative
d’Ananoff est également peu connue : l'organisation à Paris, à la
Sorbonne, du premier Congrès International d'Astronautique, en septembre
1950. Alexandre Ananoff
est mort en 1992. Gil Denis In Un autre regard sur la Terre
(11 avril 2013) |
Alexandre Ananoff, l’Astronaute méconnu Alexandre Ananoff
fut, bien avant les premiers passagers de vaisseaux spatiaux, un
"astronaute" : l'un de ceux qui s'intéressent à la science des
fusées et du voyage dans l'espace, l'astronautique. De la fin des années 20
au lancement du premier Spoutnik en 1957, il en fut surtout l'un des
promoteurs majeurs. Puis l'autodidacte passionné s'est tourné vers l'art. En
quelques années, il est devenu un expert mondial en tableaux et dessins du
XVIIIe siècle. C'est auprès d'Ananoff, auteur du livre mythique
"L'astronautique" qu'Hergé se renseigna pour écrire les deux
aventures lunaires de Tintin. Un chapitre complet y est consacré avec des
extraits de lettres échangées entre l'artiste et le scientifique. Pierre-Emmanuel
Paulis In Des nouvelles de l’espace n°21
(2 avril 2013) http://fr.tintin.com/news/index/rub/0/id/3980/0/des-nouvelles-de-l-espace-21 |
Alexandre Ananoff, l’Astronaute méconnu Le Géorgien
Alexandre Ananoff (1910-1992) est davantage connu en France que dans son pays
natal. Ce livre de 230 pages, abondamment illustré, rappelle le rôle de ce
pionnier de l’astronautique. Arrivé à Paris, avec ses parents, en 1923, il
s’intéresse à l’astronomie. Influencé par les écrits du Russe Constantin
Tsiolkovski, il se passionne dès l’âge de 18 ans pour la navigation
interplanétaire. Autodidacte convaincu par le voyage humain dans l’espace, il
va multiplier les écrits et conférences. Il a surtout aidé Georges Rémy,
alias Hergé, à dessiner Objectif Lune et On a marché sur la Lune.
Grâce à ses nombreux contacts, il met sur pied en 1950 le 1er Congrès
international d’astronautique qui sera à la base de l’IAF (International
Astronautical Federation). Sa 64ème édition ou IAC 2013 se tiendra à Beijing
(Chine) durant la dernière semaine de septembre. Théo Pirard In Wallonie Espace Infos n°67 (mars-avril
2013) |
Alexandre Ananoff, l’Astronaute méconnu La vie et l’œuvre du
pionnier Alexandre Ananoff (1910-1992) qui passa une grande partie de sa vie
à expliquer et à défendre la science astronautique. Le livre est très agréable
à lire, judicieusement illustré et qui
éveille chez le lecteur une curiosité largement comblée par 40 pages
de notes et références bibliographiques. Une référence ! In Livres d’Astronautique http://astronautique3.blogspot.fr/2013/04/alexandre-ananoff-lastronaute-meconnu.html |
+
AeroMorning : http://www.aeromorning.com/annonce/lire.php
Ciel des Hommes : http://www.cidehom.com/astronomie.php?_a_id=572
Tintin.com : http://fr.tintin.com/news/index/rub/0/id/3968/0/alexandre-ananoff-l-astronaute-qui-se-mit-au-service-de-herge
Forum de la conquête spatiale : http://astronautique.actifforum.com/t14830-biographie-d-alexandre-ananoff-parution-et-evenements-associes?highlight=ananoff
Souvenirs d’espace : http://souvenirsdespace.lebonforum.com/t432-alexandre-ananoff-l-astronaute-meconnu-livre-de-pf-mouriaux-et-p-varnoteaux#1137
Site Bourane-Energia : www.buran-energia.com/blog/category/uncategorized/lang-pref/fr/
Page facebook du Tintinoclub des amis : www.facebook.com/TintinoclubDesAmis
…
La une du site
Tintin.com le 25 mars 2013
LE PERIPLE DE L’ASTRONAUTE
MECONNU DEPUIS MARS 2013
De gauche à droite et de haut en bas :
P. Varnoteaux et P.-F.
Mouriaux devant le n°5 de l’avenue Mozart à Paris - PFM avec Claude Ananoff au
siège de la Société Astronomique de France
Sur les marches du
Palais de la découverte - Avec Claudie Haigneré à la Cité des Sciences et de
l’Industrie
Devant l’entrée du
Centre spatial toulousain - Avec Nicolas Verdier sous un ballon du CNES - En
Zone Air Sol du C’Space 2013 au CELM-DGA de Biscarrosse
Pierre-Emmanuel Paulis
devant la fusée Europa de l’Euro Space Center de Redu - PFM devant le musée
Hergé de Louvain-la-Neuve – PFM sur le site de V1 du Val Ygot
De l’autre côté de la
fusée Europa
Jacques Tiziou à
Washington - Devant la fusée Saturn 5 du Johnson Space Center à Houston –
Devant la fusée de Goddard au Space Center de Houston - Au festival
Scientilivre 2013 à Labège
PFM devant l’entrée du
centre technique de l’ESA à Noordwijk -Au Noordwijk Space Expo - Guy Pignolet
de Sainte Rose devant la Porte des étoiles de Saint Denis de la Réunion
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suivre…
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